IEP : Itinéraires d\'Etudiants Perdus

Je dois faire un petit retour en arrière pour introduire mes conditions de départ : après un retour épique à la maison à 1h du matin, avec diane sur l’arrière de mon vélo, en plein sur Providencia, l’artère la plus fréquentée de Santiago, qu’on a voulu éviter, mais qui nous a rattrapé,

Après une journée de travail assommante à Curico le samedi, à parler à des gens inintéressant (qui j’espère, ne trouveront pas l’adresse de ce blog..)

Après une soirée à essayer de trouver Paulet, Charlotte et Diane embarquées dans une tournée des Terremotos de la ville, finalement décidée à les rejoindre à 2h30 du matin, suite aux messages répétés de Paulet, je les ai jamais trouvées dans la ville (sûrement trop ivres mortes pour me dire précisément où elles étaient :P), j’ai fini la soirée avec des gens rencontrés dans la rue, dont une fille que je me souvenais vaguement d’avoir déjà rencontré :D

Après tout ça, donc, je suis partie dimanche matin, après 3h de sommeil, vers 1/ la bonne station de bus (merci Juan Pablo qui a insisté pour que j’aille voir le samedi soir, malgré ma fatigue extrême)

2/ la bonne heure (merci mon chef qui a appelé pour moi la compagnie de bus et a su leur soutirer l’information, moi ils voulaient pas me dire on dirait :p)

On est 2 dans le bus, et avec une surprise extrême, personne à la frontière, à part la neige, et j’arrive à Uspallata 5h plus tard !

5h de rando dans l’aprem, le retour des trous dans les pieds, je passe la soirée avec des argentines croisées dans la rue, à boire du maté et à écouter un gars raconter son voyage en Patagonie argentine.

A 10h, jsuis tellement morte que je m’endors avec la lumière, et le lendemain, j’ai même le droit au petit déjeuner dont je m’étais privée pour payer moins cher J sont gentils ces argentins !!

Vers 10h, on part, avec Elena, une des argentines, à vélo, vers le cerro 7 colores, que j’ai cru qu’on n’allait jamais trouver tellement c’était loin, qu’il faisait chaud, qu’on avait plus d’eau et que pour finir…j’ai crevé….

Après 3h30 de vélo acharnées, on revient au village, se boit un litre de jus d’ananas chacune, et je vais me poster devant le contrôle de police, là où doivent passer tous les bus pour checker, histoire de pas payer l’arnaque du siècle depuis le village.

Un minibus s’arrête, chauffeur super sympa, qui, arrivé à la frontière, en voyant la file interminable de camions/bus/voitures qui attendent depuis environ 4h, me fait descendre de son bus.

Il me fait passer tous les postes de contrôle en version prioritaire/accélérée, fait lui-même tamponner mon passeport, les douanes etc, moi je suis sans rien comprendre, et il me refourgue à son collègue, parti 4h avant pour le même parcours, qui s’apprête, formalités enfin finies, à continuer sa route.

Du coup, j’atterris avec un groupe d’argentins en vacance pour le Chili, avec une ambiance trop marrante, et en 5h, on est à Santiago !

Un voyage éclair qui s’est terminé..en sushi :)