IEP : Itinéraires d\'Etudiants Perdus

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« Tu descends plaza de Macho ». « Plaza de quééé ??? »

Ça fait une semaine que je suis revenue de Buenos Aires.

Buenos Aires, c’est un bordel. Mais attention, un bordel où il fait bon vivre J

Déjà, les porteños conduisent mal. Très mal. Ils kiffent forcer le passage entre deux bus ronronnants, avec deux centimètres d’espace de chaque côté.  A tel point que j’ai cru mourir trois fois rien qu’en venant de l’aéroport à chez Delphine, jérome et Jérémy. Le chauffeur du taxi était mort de rire en me voyant accrochée à la portière.

Il me demande « et les Chiliens, ils conduisent bien ? »

« bah jusqu’à aujourd’hui je pensais pas mais en fait… »

 

Arrivée après une nuit blanche dans LA colloc, je prend contact avec l’accent argentin  de Jérome, qui me suggère de prendre le « colectivo » jusqu’à la « plaza de macho », et me convie à une « paricha » ce soir.

Aha, normal si je comprend rien ?? (et ce fut bien pire avec le chauffeur de bus, qui m’a dit trois fois que je lui devait « noventa » avant que je comprenne  qu’il disait « uno veinte ». 

 

Buenos Aires, c’est le tango. Le premier soir on est allées à un cour de tango, entre filles, parce que jérome et jérémy avaient apparament un mauvais feeling avec ce genre de danse. Oui ça ressemble pas beaucoup à de l’électro.

Arrivées en retard, on est jetées en pâture à des inconnus et on doit suivre tant bien que mal les pas des bons, et enseigner, désespérées, aux mauvais,  à marcher sans écraser tes pieds.

La surprise, c’est qu’au bout de deux heures de transpiration, on arrive franchement à se débrouiller, et quand le groupe commence à jouer, on continue à danser avec les pros et à mimer une subite fatigue quand un gringo vraiment pas doué nous invite.

Dans la rue, ya un million de couples qui dansent le tango, partout et tout le temps, et j’me dis que un jour, oui un jour, n plus de la salsa, de la cumbia, et du flamenco, je danserai le tango ^^

 

Buenos Aires, c’est aussi la viande. Quoi, Mathilde mange de la viande ??? Ben franchement, Mathilde a eu du mal, mais on l’a invité à une « parilla libre », c'est-à-dire 10 mètres de viande sur grills et de cuisiniers qui te filent tous les morceaux de viande que tu veux, de toutes les parties de tous les animaux imaginables. J’étais impressionnée.

Un autre jour, un couple de Porteños que j’avais connu à mon resto à Santiago m’ont invité à manger chez eux après m’avoir fait visiter la ville. Eh ben avec la pure maison, ils ont un barbecue ancré dans le mur, de genre trois mètres de long, et ils avaient préparé un énorme asado (« oooh ça c’est gentil, de la viande » J)

 

Buenos Aires c’était aussi reparler français pour de vrai avec des gens qui comprennent toutes tes blagues, et sentir les mots qui coulent tout seuls, et pouvoir se foutre la gueule des gens (Jérémy en a fait les frais toute la semaine), et mon dieu, quel plaisir !!! (j’ai fait une cure de Franc pendant une semaine, j’en avais besoin J)

 

Buenos Aires, ce fut un peu trop de fêtes et pas assez de sommeil. Des fringues magnifiques et super originales (oui Carp à force de te raconter mes histoires et de te faire rédiger des textos j’ai même oublié de mentionner que je me suis acheté une veste en cuir et un sac en cuir aussi jajaja)

 

Conclusion : un jour, je vivrais à Buenos Aires !



03/05/2010
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