Quand on commence à te reconnaître dans la rue…
J’ai pris conscience cette aprem que je ne pouvais en fait pas me balader habillée n’importe comment, ou les cheveux sales, ou que sais-je encore, dans les rues de Santiago.
En fait, j’ai beau être dans la capitale du Chili, eh ben, Santiago c’est comme aix, tout le monde te connaît, tu connais tout le monde… argh…
Moi qui pensais me noyer dans une trop grande ville, purée, je devrais essayer New York finalement.
13h30, je sors pour aller manger chez Consuelo, je passe Plaza Italia en vélo, et j’entend « Mathilde ! ».
Merde c’est moi ça…
L’unique carabinero à qui j’ai jamais parlé de toute ma vie, qui m’avait aidé à trouver l’entrée presse de La Moneda début septembre, qui se souvient de moi et me reconnaît à un feu rouge !! j’hallucine…
Vingt mètres plus loin, au deuxième feu rouge de la place, un gars me tape la bise, salut, ça va le boulot, pas trop fatiguée ??
Hum hum, t’es qui toi ?? « non, ça va, j’ai des petits problèmes avec le resto en ce moment, mais c’est cool… » … purée mais c’était qui ??
Pour finir, à 15h, je passe au resto pour voir mon emploi du temps (restriction d’effectifs bonjour, je suis sur liste rouuuuge), et je tombe, oh rage, oh désespoir, sur le photographe qui me harcèle téléphoniquement depuis maintenant un mois, en déplacement pour une star de la TV dans le resto à côté du mien…
Qui a dit qu’il y avait beaucoup d’habitants à Santiago ? moi je croise toujours les mêmes… : )
Autres nouvelles, on est allés à un parc national pommé à 3h de Santiago avec Fabrizio et Paulet ce week end. Après le dernier bus, reste 16km sans aucune locomotion publique, a dedo comme toujours.
Paulet a expérimenté son premier voyage en pick up et…elle kiff ! :d
Deux jours passés à tenter d’éviter le camp d’apprentis taekwendo(istes) qui nous a chassé de son territoire (ils avaient réservé un emplacement de camping).
Entre bataille de bouses (« Paulet, jsuis pas de ta famille OK !! tu me lances pas de bouse dessus !!! »), traversée de ruisseaux en équilibre, et menace de pumas rôdant, perte de chemin et montée de la montagne version escalade, descente version patinage artistique (« grand jeté, arabesquuuuee » avec l’accent chilien), puis retour en métr-train pour réaliser le rêve de Fabrizio (promis la prochaine fois, c’est dans le wagon marchandise qu’on va :d)
Finalement, l’apogée fut la redescente en stop avec les profs de tekwendo complètement craqués, Fabrizio et moi à l’arrière du pick-up, communiquant avec un talkie walkie avec Paulet et les trois gars à l’intérieur de la voiture.
On s’est dit qu’on allait s’abstenir pour les cours de taekwendo, après hésitation :)
Un abrazo !
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