Fabrizio, Paulet et Enchantier partent en week end
Sous ces nouveaux noms sortis de notre imagination débordante, c’est bel et bien un long week end de trois jours, le premier d’une longue série, que nous avons passé à 7h de Santiago, dans la Vallée de l’Elqui.
Il faut savoir que ce fut un voyage placé sous le signe de l’équilibre instable et du positivisme. Nous sommes partis, en équilibre instable, jeudi soir, après avoir décidé deux heures avant de notre destination, ce qui m’a obligé à abréger mon cours de salsa (absolument génial, la Mathilde perdue au bout de 25 secondes, qui donne des coups de coude aux gens qui ont le malheur d’être près d’elle..Barbara, qui m’accompagnait, était désespérée, mais finalement, j’ai réussi à comprendre quelques trucs…).
Le positivisme, c’est celui de Paulet qui, en dépit de ses colocataires qui lui ont ri au nez quand elle a déclaré devoir prendre le bus à minuit à Estacion centrale, alors qu’à 11h, elle était encore chez elle. Finalement, on a tous embarqué, et après une bonne nuit de sommeil de 6h, on se retrouve à la Serena .
Là commencent trois jours de stop, de camping plus ou moins sauvage, de feux de camp et de barbecue improvisés, de randonnées plus ou moins dures et de sandwichs qui nous « étouffaient chrétiennement ».
Mes jambes se souviennent encore de la montée sur la crête de la vallée, et de la descente en mode surf-des-sables-au-secours-je-peux-plus-m’arréter, après laquelle j’étais aussi couverte de poussière qu’en sortant du camion à Cuzco (désolée, allusion HS pour la plupart).
Mention spéciale à la tente de Gabriel et Montse, qui peut facilement accueillir 12 personnes, après bien sûr que des couillons aient dédié 2h à la monter (on n’a jamais réussi à obtenir quelque chose de proprement « joli » d’ailleurs…), alors que nos voisins très sympathiques avaient THE tente high tech à deux places.
Mention spéciale à l’oubli de crème solaire et de crème hydratante (ce qui peut arriver quand on fait son sac en deux minutes et 45 secondes) qui a fait qu’on s’est fait troués par la couche d’ozone :)
Mention spéciale aux nèfles, oranges et figues de barbaries qui nous ont accompagné tout le week end, et dont on a volé des quantités honteuses sur le bord des chemins. (ça s’avère assez nutritif)
Mention spéciale au papi qui nous a finalement pris en stop dans son camion qui allait moins vite que nous à pieds, après une heure de marche en plein soleil avec des sacs supra-lourds (version remontée de la Paz vers le cimetière)
Résultat : rentrée à minuit hier soir, la seule chose que je trouve à faire, au lieu de tout ce que j’ai précisément à faire, c’est regarder deux films avec Gabriel, Montse et Consuelo… résultat, ce matin, j’ai dû gober littéralement le livre du gars que je devais interviewer à midi, pour pas avoir l’air trop quiche…
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